Notre équipe va mettre en pleine lumière cet encart qui vient de paraître, dont la thématique est «la justice».
Le titre (Saint-Michel-en-Grève. Le cinéma en plein air interdit, les élus en appelle au tribunal administratif) en dit long.
Le chroniqueur (identifié sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.
La crédibilité est en conséquence marquante concernant cet éditorial.
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Les élus du conseil municipal de Saint-Michel-en-Grève sont vent debout. Ils ont même convoqué, mardi 19 juillet une séance extraordinaire du conseil.
Une forme de concurrence
En jeu, une séance de cinéma en plein air qui doit se tenir le 30 juillet sur la plage de la commune. Depuis trois ans, la ville propose ce type d’animation. Mais le Centre National du Cinéma a rejeté la demande d’autorisation de projection au motif que
« … il apparaît que la projection envisagée pourrait nuire aux salles de proximité, notamment le Cinéma du Douron à un moment important de reconquête de leur public… ».
Centre national du cinéma
Les élus sidérés
Après un moment de sidération des conseillers municipaux, l’unanimité s’est prononcée pour recourir à cette décision, et les arguments n’ont pas manqué.
Les deux années précédentes, il n’avait pas été fait état d’empêchement quelconque : le maire François Ponchon avait informé les directions des salles de proximité, particulièrement les Baladins à Lannion et Le Douron à Plestin-les-Grèves en leur proposant d’ailleurs « une collaboration étroite, notamment par la diffusion gracieuse de spots publicitaires en leur faveur sur le grand écran de plage ».
« La grande vadrouille »
Pour le conseil, la projection de plein-air n’a d’autre but qu’un divertissement et une animation de plage, et ne se déroule qu’une seule fois l’an, et ne comprend pas l’argument d’une éventuelle concurrence. D’autant que le choix du film échappe au box-office du moment : « La Grande Vadrouille est un classique du genre « vue et revue » et rediffusée régulièrement sur les différentes chaînes de télévision ».
Tout au contraire, les conseillers sont persuadés que la projection exceptionnelle d’un film ne pourrait qu’inciter :
« une jeune clientèle à revenir ou à fréquenter les salles de cinéma et rendre le goût du cinéma ».
Une séance gratuite
Chacune des deux années précédentes, il a été dénombré entre 350 et 500 spectateurs sur la plage, de divers âges, pour des motifs plus festifs que cinéphiles.
Enfin, le conseil rappelle que la séance est gratuite et non mercantile, et que les associations locales participent pleinement à son organisation. Comme toutes les associations, elles ont aussi souffert de la période sanitaire et de ses restrictions et annulations des animations habituelles.
Une demande au tribunal administratif
Le conseil s’est prononcé hier soir à l’unanimité pour une requête en annulation de la décision du CNC, et un référé suspension « qui permettra, s’il est accepté, de pouvoir réaliser la projection », auprès du Tribunal Administratif de Rennes et donné en conséquence plein pouvoir à François Ponchon le maire.
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