Voici un article que notre rédaction est heureuse de signaler ici sur notre site. La thématique est « la justice ».
Le titre (Contrôles techniques falsifiés : trois hommes condamnés par le tribunal de Belfort après un accident) condense tout le texte.
Annoncé sous la signature «d’anonymat
», le rédacteur est positivement connu.
Vous pouvez de ce fait vous fier aux révélations qu’il publie.
Leur petit trafic leur aura coûté gros. Le responsable d’un centre de contrôle technique et son employé ont été condamnés ce mercredi par le tribunal judiciaire de Belfort. Quatre ans de prison dont trois avec sursis pour le patron, et deux ans avec sursis pour le salarié. Ils ont été reconnus coupables d’avoir fait des « contrôles techniques de complaisance » pendant au moins quatre ans. A la barre, le responsable de l’entreprise rejette la faute sur ses salariés : « ils ont fait un commerce dans mon commerce ! » Selon lui ses employés faisaient de faux contrôles techniques dans son dos, en échange d’un pot-de-vin. Pourtant, les enquêteurs ont retrouvé 24 000 euros en liquide dans son garage. « C’était pour la banque », se défend le mis en cause. L’entrepreneur avait une double casquette : il achetait des voitures d’occasions qu’il faisait passer dans son propre centre de contrôle technique, avant de les revendre, sans faire les réparations nécessaires. L’enquête révèle que 90% de ces contrôles étaient falsifiés.
Une affaire qui passe inaperçue… jusqu’à l’accident
L’affaire ne s’arrête pas là. En juillet 2017, une jeune femme, Camille, est victime d’un accident de la route. Elle perd le contrôle de son véhicule pour une raison inconnue et percute un arbre. Elle s’en sort avec de légères blessures, mais le bilan est plus grave pour ses amies passagères : l’une a la rate perforée, tandis que l’autre, évite de peu la paraplégie et s’en sort avec une vertèbre fracturée. Lors de l’accident les airbags de la voiture ne se sont pas déclenchés. Les gendarmes vont remonter jusqu’au revendeur et vont découvrir qu’il avait justement ses petites habitudes dans ce centre de contrôle technique de Belfort. Pour 60 euros il repartait avec des procès verbaux falsifiés. « Elles auraient pu mourir ! et tout ça pour 500 euros de plus-value », conclue la procureur. Le revendeur est lui aussi condamné à quatre ans de prison ferme dont trois avec sursis et à 10 000 euros d’amende.
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