Conférence sur le Droit International est une série de podcasts à travers lesquels Wolters Kluwer fournit les dernières nouvelles et les idées de l’industrie de leaders d’opinion et d’experts dans les domaines de l’Arbitrage International, du Droit de la propriété Intellectuelle, du Droit Fiscal International et du Droit de la Concurrence.  Ici à Blog d’Arbitrage de Kluwer, nous mettons en évidence les podcasts axés sur l’arbitrage international.

, Podcast de Discussion sur le Droit International et l’Arbitrage: Quelles Données Vous Renseignent Sur l’Arbitrage Commercial International?, En conversation avec Monique SassonDans ce dernier épisode, le Prof. Dr Maxi Scherer, Rédacteur en chef général du Journal of International Arbitration (JOIA) interviewe le Dr Monique Sasson, l’un des rédacteurs en chef du Journal of International Arbitration Numéro spécial sur les travaux Empiriques en Arbitrage Commercial, avec le Dr Krina Baltag, Roger P. Alford, Matthew E. K. Hall.  Le Numéro spécial comprend également des articles rédigés par le Professeur Loukas Mistelis, Prof. Dr Max Scherer, Dr Ole Jensen, Giammarco Rao, Laurence Shore, Vittoria De Benedetti, Mario de Nitto Personnè, Cecilia Carrara, Elina Mereminskaya, Ioana Knoll-Tudor, Arthur Donget Alex Yuan.

La discussion en podcast considère et explore “Quelles Données Vous Renseignent Sur L’Arbitrage Commercial International?« , notamment:

  • Premier, les raisons pour lesquelles l’étude de recherche empirique a été lancée, pourquoi “les données sont le nouvel or”, et la recherche basée sur les données est devenue un sujet brûlant ces dernières années.  En abordant ces questions, Monique Sasson a souligné que nous avons vu diverses données de recherche empiriques dans l’arbitrage d’investissement, qui permettent aux utilisateurs de prédire les résultats possibles de certains arguments. Dans le même temps, une telle tendance n’est pas visible dans le cadre de l’arbitrage commercial, où il existe davantage de “preuves anecdotiques”, c’est-à-dire des informations invérifiables et non quantifiables, provenant des “histoires des uns et des autres”.
  • Deuxième, comment l’étude de recherche empirique est structurée et ce qui est résumé dans l’ensemble de données.  L’ensemble de données est composé des décisions judiciaires rendues en annulation et en exécution, plus précisément 504 et 553 respectivement, couvrant la période des dix dernières années (janvier 2010 – janvier 2020).  Les jugements provenaient de 74 juridictions, dont 64% reflétaient la pratique de 9 juridictions, à savoir l’Allemagne, les États-Unis, la Suisse, l’Espagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la France, le Brésil et la République populaire de Chine.  La majorité de ces affaires concernaient des sentences arbitrales dans des affaires administrées par des institutions – plus de 100 institutions arbitrales -, alors que ad hoc les arbitrages constituaient une plus petite « fraction » des données.
  • Troisième, ce qui a été fait à l’ensemble de données et comment il a été codé.  Les motifs de codage de l’ensemble de données ont été divisés en 19 groupes pour les données d’annulation et d’exécution. Pour les données d’annulation, les motifs étaient fondés sur l’article 34 de la Loi type de la CNUDCI. Alors que pour les données d’application, le codage était basé sur l’article V de la Convention de New York.
  • Quatrième, quelles étaient les conclusions générales et spécifiques de l’étude de recherche empirique.  Entre autres choses, certaines des conclusions générales, que Monique Sasson a qualifiées de « conclusions attendues », comprenaient la constatation que le taux de réussite de la demande de mise de côté est de 23%. Dans le même temps, dans les procédures d’exécution, de telles tentatives sont couronnées de succès dans 73% des cas.
  • Cinquième, les conclusions de la recherche menée par les professeurs Maxi Scherer et Ole Jensen en ce qui concerne les motifs d’invalidité des conventions d’arbitrage dans 171 décisions.  Les décisions nommées ont été codées en fonction des motifs d’invalidité invoqués dans la procédure d’annulation ou d’exécution.  Certaines des « surprises » liées à l’argument sur la nullité formelle de la convention d’arbitrage: bien que l’on pense que c’est l’un des motifs les plus fréquemment invoqués, les données ne le confirment pas.  Les données ont montré que ce motif n’était invoqué que dans 9,3% des cas.  D’autre part, les deux motifs les plus “retenus” pour la contestation étaient que (i) la convention d’arbitrage n’existait pas ou n’était pas applicable (taux de réussite de 36,5%), et que (ii) l’une des parties n’a pas signé la convention d’arbitrage (taux de réussite de 42%).  Enfin, le professeur Scherer a souligné qu’il existe un décalage entre la fréquence à laquelle les motifs de contestation sont invoqués et leurs taux de réussite.

Écoutez la discussion: Quelles Données Vous Renseignent Sur L’Arbitrage Commercial International?, En conversation avec Monique Sasson.

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