En cherchant sur le web nos rédacteurs ont relevé un éditorial qui risque de vous plaire. Son propos est « la justice ».
Son titre (Une quarantaine de magistrats se mobilisent devant le tribunal judiciaire) récapitule tout le papier.
L’écrivain (identifié sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur internet.
La confiance est ainsi forte en ce qui concerne cet éditorial.
Voilà ll’article :
Ils sont avocats, juges d’instruction, greffiers, juges pour enfants et tous font le même constat : une perte de sens professionnelle. Ce mardi 22 novembre à Avignon, ils étaient une quarantaine à manifester contre « la justice au rabais » devant le tribunal judiciaire, sur l’appel de l’Union syndicale des magistrats. La mobilisation était nationale.
Un an après une tribune
Il y a tout juste un an, 3.000 professionnels de la justice avaient signé une tribune dans le journal Le Monde
. Un texte paru après le suicide d’une consœur. Depuis sa parution, cette tribune a été signée par 8.000 personnes et la situation ne s’est pas améliorée. Cette année, la mobilisation a été déclenchée par le décès brutal d’une magistrate en pleine audience à Nanterre le 18 octobre dernier.
Ils dénoncent une surcharge de travail ainsi d’un manque de moyens humains et matériels. Les exemples sont édifiants. Pour Charline, greffière depuis 10 ans, ses conditions de travail se dégradent. « On parle de justice du 21e siècle mais nos logiciels de traitement de dossiers ne sont pas adaptés. Je n’arrive même plus à ouvrir mes mails. Tout est urgent mais je me retrouve à classer l’urgence de l’urgence ! « Mais Charline s’inquiète aussi pour ses compétences : « je n’ai même plus le temps de me documenter pour être à jour ».
Stéphanie est juge d’instruction. Elle croule sous les dossiers : « j’ai 135 affaires et 55 détenus, ça correspond au double de la moyenne nationale ». Et les conséquences sont désastreuses pour l’ensemble des maillons judiciaires qui « prennent l’eau » selon Stéphanie. Parmi les toges, Sylvie, elle est juge pour enfants. De son côté, elle estime que les difficultés sont globales et impactent directement les enfants et les familles. C’est aussi le discours du bâtonnier de l’ordre des avocats d’Avignon. « On ne se mobilise pas pour juges, pas pour les avocats, pas pour les greffes mais pour le justiciable », insiste Jean-Maxime Courbet.
Ces professionnels de la justice ne veulent plus « juger vite mais mal, ou juger bien dans des délais inacceptables ».
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